Le pape François quitte le Sri Lanka
Colombo, 15 janvier 2015 (Apic) Après avoir célébré la messe en privé, le pape François a quitté la nonciature, indique Radio Vatican le 15 janvier 2015. Il s’est ensuite rendu au centre Benoît XVI à Bolawalana, ultime étape de son voyage au Sri Lanka, avant de regagner l’aéroport.
Construit en 2001 à l’initiative du cardinal Malcolm Ranjith afin de travailler à la reconstruction du pays avec les autorités politiques et religieuses, ce centre œuvre ainsi sur trois axes: le dialogue interreligieux, la coopération et l’enseignement de l’anglais. Il propose également des études supérieures en sciences humaines, économie, commerce ou informatique.
A son arrivée, le Pape a pris le temps de saluer ceux qui l’attendaient. Dans la chapelle du centre dédiée à Notre Dame de Lanka (à l’origine à Notre Dame de Lourdes), le chœur a amorcé un Ave Maria (Gounod) à l’arrivée de François. Le Pape a donné sa bénédiction à tous ceux qui se trouvait à l’intérieur, dont des jésuites et des pécheurs de la zone catholique de Negombo.
Photos de groupe et tapis rouge
A l’extérieur, deux groupes de 250 personnes étaient prêts pour la photo. D’un côté de la route, les représentants de l’armée et de l’autre des personnes travaillant dans le centre ou ayant collaboré à sa construction. Le Pape a pris la pose sur l’air de «Oh Happy days», s’installant ensuite dans une voiture fermée pour rejoindre l’aéroport.
Du hall à la porte de l’avion, un immense tapis rouge avait été déroulé pour le Pape. Le pays avait accueilli le Pape au rythme des tambours et sur le tarmac de l’aéroport, des deux côtés du tapis rouge, des danseurs traditionnels se sont exécutés une dernière fois. Le nouveau président, Maithripala Sirisena l’attendait pour le saluer, avec son Premier ministre et les membres de son gouvernement, ainsi que tous les évêques. Ultimes poignées de main avant le décollage. En embarquant à bord de l’avion de la SriLankan Airlines, François avait à la main sa petite mallette noire, celle du temps de Buenos Aires, où il range son agenda noir et son bréviaire.