Payerne: Une quarantaine d’adultes ont vécu la célébration de l’appel décisif
Des appelés en marche vers les sacrements
Payerne, 26 février 2012 (Apic) Une quarantaine d’adultes ont vécu la célébration de l’appel décisif, le 25 février 2012 à Payerne. La cérémonie, présidée par Mgr Pierre Farine, évêque auxiliaire et vicaire général du diocèse de Lausanne, Genève, Fribourg et Neuchâtel (LGF), était aussi l’occasion d’accueillir quatre candidats à l’entrée en pleine communion dans l’Église catholique.
Parents, parrains, marraines, témoins et amis ont fait le déplacement à l’église Marie Immaculée de Payerne pour entourer les candidats à l’appel décisif, le samedi 25 février 2012. Ils étaient une quarantaine d’adultes venus des cantons de Vaud, Genève, Fribourg et Neuchâtel, à s’engager vers les sacrements du baptême, de l’eucharistie et de la confirmation.
Embrasser la foi catholique
Selon Marie-Madeleine Beer, responsable du catéchuménat des enfants en âge de scolarité et des adultes au Service catholique de catéchèse fribourgeois (SCCF), l’appel décisif clôture l’étape de l’entrée en catéchuménat. Symboliquement, cet appel comprend un double mouvement. Dans un premier temps, les catéchistes ou accompagnateurs ainsi que les parrains et marraines valident devant l’évêque le désir exprimé par les catéchumènes, prêts à embrasser la foi catholique. Dans un deuxième mouvement, Dieu les rejoint et s’engage sur ce chemin avec eux et en toute liberté, par la figure de l’évêque qui demande leur consentement, a-t-elle expliqué.
Un moment fort de cette célébration a été l’accueil de quatre candidats à l’entrée en pleine communion. «Baptisées dans une autre confession religieuse, ces personnes choisissent de devenir catholiques. Selon le canton et le parcours des candidats, leur cheminement est différent. En général, ils suivent une formation sur la foi catholique en rapport aussi avec leur foi d’origine. Après la cérémonie de l’appel décisif, ils font leur profession de foi dans leur nouvelle communauté paroissiale, en générale le Jeudi-saint. Ensuite, ils poursuivent leur cheminement jusqu’à la confirmation», a précisé Marie-Madeleine Beer.
Sortir vainqueurs de nos déserts pour évangéliser
Dans son homélie, Mgr Pierre Farine a confié aux appelés trois mots tirés des lectures de ce premier dimanche de Carême.
Tout d’abord l’alliance (Genèse 9, 8-15). Selon Mgr Farine, Dieu a fait alliance avec tout ce qui existe, tout ce qui vit dans le monde: les bêtes, les hommes, etc. «Il a fait alliance avec chacun d’entre nous. Faire alliance, cela veut dire qu’Il nous respecte. Dans votre situation, il vous a laissé grandir jusqu’à l’âge adulte, avant de le découvrir. Mais, en fait, cette alliance, vous l’avez toujours au fond de vous», a-t-il affirmé.
Ensuite le désert. Jésus sort victorieux des tentations de Satan au désert. Et cette victoire lui a permis d’aller annoncer la bonne nouvelle en Galilée (Marc 1,12-15). «À l’instar de Jésus, beaucoup d’entre vous ont traversé, à un moment de leur vie, le désert, lieu d’intense sécheresse, de chaleur, de poussière, de froid et de douleur. Mais vous vous en êtes sortis vainqueurs, tout comme Jésus. Alors, allez vous aussi annoncer la Bonne nouvelle au monde entier», a-t-il exhorté.
Enfin la responsabilité qu’engendre le baptême (1Pierre 3, 18-22). L’évêque auxiliaire du diocèse de LGF a invité les futurs baptisés à s’engager avec Dieu. «Le baptême est l’adhésion au Christ ressuscité. C’est un symbole qui vous fait adhérer au Dieu trinitaire, Père, Fils et Esprit-Saint. C’est le signe qu’Il est toujours avec vous. À votre baptême, vous serez revêtus de la force et de la résurrection du Christ», a-t-il conclu.
Tombés amoureux de Dieu
Au nom des futurs appelés, Drilona Shehu Vuilleumier a témoigné de ce qui les habite sur ce chemin vers les sacrements. «Nous venons de lieux et de chemins divers. Pour certains d’entre nous, la rencontre avec le christianisme ne s’est faite que très tardivement, pour d’autres, c’est une redécouverte vive. Au moment de notre première rencontre avec le Christ, nous avons été confrontés à l’évidence de sa présence dans notre vie. Nous sommes tombés amoureux de Dieu et il nous est évident de le suivre, de nous engager avec lui, pour toujours. Nous avons alors décidé de nous lier à lui et à son Église par le baptême», a-t-elle déclaré.
En fin de cérémonie, les catéchumènes ont salué l’évêque avec leurs parrains et marraines et signé le registre. Ils ont recomposé, pièce par pièce, un puzzle de Jésus, formé par une multitude de portraits multiculturels, symbole d’une Église aux mille visages.
Un apéritif a réuni les invités à la salle paroissiale, à l’issue de la célébration. (apic/ea/ggc)